Enseignante à la retraite, Birgitte Nielsen a exercé dans des classes de tous les niveaux de l’enseignement public danois. En 1989, elle a déménagé à Faaborg, dans le sud du Danemark, où avec son mari Jørgen, elle s’est portée volontaire pour faire connaître le message de paix de Prem Rawat à travers différentes manifestations. En 2013, ils ont commencé à organiser des Programmes d’éducation pour la paix (PEP).
Faaborg est une petite ville balnéaire très pittoresque du Danemark. Nous venons d’y terminer la cinquième saison du PEP à l’AOF, un organisme de formation pour adultes. Au total, nous avons présenté sept PEP. Jørgen s’occupe de l’audiovisuel et moi j’en suis l’animatrice.
Avant de s’inscrire, les gens se posent légitimement des questions. Ils sont souvent curieux, presque méfiants. Malgré la description du contenu de la formation envoyée par l’AOF, certains craignent d’être manipulés. Il faut dire qu’il y a tellement d’ateliers sur le “développement personnel” que les gens ont souvent des idées préconçues sur ce que peut être le PEP. Très vite, en y assistant, ils comprennent qu’il s’agit de découvrir la paix pour soi-même et de développer sa propre compréhension. Alors ils commencent à se détendre. On ne peut comprendre cet atelier qu’en y participant.Nous avons de nombreux témoignages de reconnaissance sur ces cours qui permettent de prendre conscience des ressources qui existent en chacun. Et nous avons constaté l’importance pour les participants de pouvoir s’exprimer.
C’est incroyable de voir une personne passer de la suspicion à la confiance, puis se transformer pour devenir quelqu’un de plus riche et de plus ouvert. Nous avons recueilli plus d’une centaine de témoignages et chacun était différent.
Les discussions à la fin de chaque atelier représentent un aspect essentiel du PEP. Lorsque les participants reformulent avec leurs mots ce qu’ils viennent d’apprendre, ils s’approprient cette nouvelle compréhension. Jørgen et moi nous considérons nous aussi comme des participants. Nous découvrons quelque chose de nouveau à chaque séance, notamment en écoutant les autres.
Reste à transformer notre compréhension en actes, la mettre en pratique. Depuis que nous sommes à la retraite, mon mari et moi passons beaucoup de temps ensemble et ainsi, nous pouvons voir sur nous l’effet de ce que nous apprenons. Nous nous sentons plus proches et aimons échanger nos impressions. En s’investissant dans le PEP, le message de Prem Rawat est devenu une réalité dans nos vies.
Lorsqu’on anime un PEP, on met de côté sa façon de voir les choses, on se garde d’expliquer et de corriger les autres, ou d’agir comme si on était le dépositaire du message de Prem. Nous devons respecter la compréhension des gens et les laisser évoluer à leur rythme.
J’écoute Prem Rawat depuis des années et j’ai toujours aimé l’effet incroyable que ses paroles ont sur moi, mais je dois dire que, grâce au Programme d’éducation pour la paix, je comprends mieux ce qu’il dit depuis toujours. Maintenant, je peux essayer de le vivre.
Voici quelques-uns des commentaires des participants, lors de la dernière saison du PEP à l’AOF de Svendborg (Danemark) :
« Á l’école, nous n’apprenons pas que tout est à l’intérieur et qu’il n’y a pas à chercher chez les autres. »
« C’est bon de parler de ça et d’être dans une réunion où l’on est compris. »
« C’est super ! Si j’éprouve de la compassion pour moi-même, je serai en paix avec moi et avec les autres. »











