En réponse à l’augmentation des agressions à l’arme blanche à Londres, Ben Eine, une figure renommée du street art au Royaume-Uni, a réalisé une fresque murale reprenant le message de Prem Rawat, Peace is Possible (la paix est possible), le long d’Ebor Street, dans le quartier branché de Shoreditch à Londres. Le projet a fait l’objet d’un article dans le magazine Street Art News. Les 26 et 27 mai derniers, nombreux étaient ceux qui ont assisté à la réalisation du Peace Wall (mur de la paix), manifestant ainsi leur soutien à la paix, tandis que des messages étaient postés sur les réseaux sociaux utilisant le hashtag #PeaceisPossible.
- Ben Eine
Cela fait des décennies que Prem Rawat affirme que « la paix est possible » et il est à l’origine de nombreuses actions afin qu’elle devienne une réalité pour tous dans le monde. Parmi elles, le Programme d’éducation pour la paix (PEP), une formation multimédia qui permet aux participants de découvrir l’espoir et la plénitude intérieure.
Voici ce qu’écrit le Street Art News, le célèbre magazine en ligne d’art urbain contemporain, qui a couvert le projet :
« Le Peace Wall s’inscrit dans la démarche de Prem Rawat qui, s’appuyant sur son expérience au niveau international et le Programme d’éducation pour la paix (PEP), aide à guérir de la violence là où elle sévit. En Colombie par exemple, le PEP a aidé victimes et anciens membres des FARC à retrouver la paix après cinq décennies de guerre civile. »
Street Art News a aussi interviewé Ben Eine :
« Avec toutes ces agressions à l’arme blanche commises depuis le début de l’année, il était important d’agir pour apporter un remède à cette épidémie et faire de notre mieux pour apaiser ceux qui se sont retrouvés pris dans tout ça. Je suis fier de participer à un projet qui apporte un peu d’espoir aux gens des quartiers touchés par cette violence. J’espère que le “Mur de la Paix” permettra le dialogue et incitera les gens à trouver ensemble des solutions. »
Le 10 juin à Londres, Prem Rawat s’est exprimé sur ce thème, aux côtés du Pasteur Lorraine Jones dont le fils, Dwayne, est mort poignardé à Brixton en 2014.
Ce drame l’a amenée à fonder Dwaynamics qui propose aux jeunes marginalisés des activités de boxe et de fitness pour leur procurer un environnement qui les responsabilise et leur offrir des perspectives. Depuis, le maire de Londres et le chef de la police ont reconnu l’utilité de ce travail de sensibilisation mené par Lorraine Jones pour endiguer la violence chez les jeunes. Alors qu’Eine était en train de peindre son “Mur de la Paix”, Dwaynamics a participé à l’organisation de la projection d’Inside Peace, un film qui montre les répercussions de l’éducation pour la paix sur les détenus de la prison Dominguez à San Antonio, au Texas. L’événement a été couvert par le Brixton Blog.