Le Programme d’éducation pour la paix bien accueilli dans les deux conférences canadiennes sur la justice

Un grand merci aux bénévoles qui ont présenté le Programme d’éducation pour la paix lors des récentes conférences canadiennes sur la justice et qui témoignent dans cet article : Annelies Bertsch, Marielle Comeau, Anne De Lorimier, Nicole Huron, Michel Klamph, Berthe Provencher.

Fin 2019, notre équipe de bénévoles canadiens a présenté le Programme d’éducation pour la paix (PEP) de la Fondation Prem Rawat lors de deux conférences nationales organisées conjointement par l’Association canadienne de justice pénale (CCJA) et le Symposium national sur la justice réparatrice, connu sous le sigle ACJP.  Ces deux organisations avaient réuni des universitaires, des magistrats, des représentants du gouvernement, des élus ainsi que des criminologues, et bon nombre d’entre eux se sont montrés très intéressés par le PEP en ce qu’il va leur permettre d’améliorer l’aide qu’ils apportent aux gens.

Canadian Justice Quebec morningNous avons d’abord participé à la conférence semestrielle de la CCJA, qui s’est tenue cette année en collaboration avec la Société de criminologie du Québec, dans la belle ville historique du même nom. Nous avons été frappés par la richesse des séances plénières, avec la projection de films, un point sur les recherches en cours, la présentation de toute une gamme de services d’assistance, proposés aux victimes comme aux agresseurs, dans une approche humaine et réparatrice. Cette conférence fêtait les 100 ans d’existence de l’Association canadienne de justice pénale, en insistant sur l’aspect “justice”. L’occasion de rappeler l’esprit novateur et visionnaire qu’elle a apporté dans son soutien à la recherche et aux initiatives qui aident les gens à opérer des changements délibérés dans leur vie et à se rappeler leur humanité commune.

Dans ce contexte, le Programme d’éducation pour la paix, qui a fait la preuve d’encourager les participants à faire de meilleurs choix et à mener une vie plus épanouie, a trouvé toute sa place.

Nous avions un espace pour le stand du PEP dans le hall de l’hôtel où se tenait la conférence qui a accueilli 450 congressistes. C’était un emplacement idéal, et nous avons eu un flot constant de visiteurs qui venaient nous questionner sur la façon dont ils pourraient intégrer ce programme à leurs actions. Nous avons également pu assister aux séances plénières et aux ateliers, ce qui nous a permis d’établir des contacts aussi bien avec les congressistes qu’avec les intervenants. Nous avons eu des échanges chaleureux et le Programme d’éducation pour la paix a reçu un écho très favorable pour ce qu’il est capable de produire dans un contexte de justice criminelle.

Canadian Justice Michel 2La semaine suivante, un bénévole du PEP a participé au Symposium national sur la justice réparatrice à Banff, en Alberta. Avec pour thème, « Perspectives multiples, solutions significatives », et des participants venus du Canada, d’Allemagne, du Brésil et de Nouvelle-Zélande, cette conférence a été une nouvelle occasion d’établir des contacts et des partenariats, cette fois-ci dans le monde de la justice réparatrice, de la réconciliation et de l’amnistie, dans un souci de vérité. Nous avons pu, là encore, présenter le Programme d’éducation pour la paix auprès de professionnels et de bénévoles qui se sont montrés très réceptifs.

Participer à des conférences sur la justice criminelle et réparatrice permet au PEP de se faire connaître et de renforcer sa reconnaissance internationale. Les personnes que l’on rencontre dans ces conférences ont une vraie passion pour leur métier et c’est pour nous une occasion en or de leur montrer comment le programme peut accompagner leurs efforts pour aider les gens.

Parmi ces personnes, il y avait cette sénatrice canadienne qui a passé une grande partie de sa carrière à travailler dans le secteur correctionnel. Après son allocution sur la réforme des prisons lors de la conférence de Québec, elle est venue sur le stand avec son assistante pour se procurer le matériel du PEP afin de les consulter. Un autre participant sera bientôt le premier animateur du PEP dans le territoire sauvage du nord-ouest du Yukon, où il veut le proposer aux jeunes défavorisés.

Nous avons également fait la connaissance d’un professeur d’université de Calgary qui a décidé de projeter “Inside Peace” lors de ses interventions dans les conférences internationales sur la réforme pénitentiaire, à commencer par celle qui va se tenir très bientôt à l’Université de Bhubaneswar en Inde. “Inside Peace” est un documentaire plusieurs fois primé qui montre clairement comment le PEP a transformé la vie d’un groupe de détenus au Texas.

Notre équipe de bénévoles reste en lien avec toutes ces personnes formidables que nous avons rencontrées, et nous nous réjouissons de voir bientôt la mise en place des ateliers du PEP au sein de leurs organisations ou régions.

Découvrez comment vous ou votre organisation pouvez démarrer un Programme d’éducation pour la paix pour améliorer des vies.

 

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