Laissez-vous guider par le cœur

Linda Brown est thérapeute. Elle donne des cours et anime régulièrement des ateliers. Originaire de Londres (Angleterre), Linda vit actuellement à Claremont en Californie où elle anime bénévolement le Programme d’éducation pour la paix (PEP) dans une résidence New Directions* pour anciens combattants.

Situé à El Monte en Californie, le New Directions Village est un immeuble qui héberge des anciens combattants sans domicile et leur propose différents services. Lors de nos rencontres, j’ai pu voir sur leur visage et parfois leur corps, le traumatisme émotionnel et physique qu’ils ont enduré.

building 2 600x400Il s’agit de ma première expérience comme animatrice d’un PEP, je ne peux donc parler que de ce que j’ai vu ou ressenti, ou de ce que m’ont dit les anciens combattants eux-mêmes qui ont eu la gentillesse d’exprimer à quel point le PEP les a touchés.

Lorsqu’on m’a proposé d’animer ce programme, je ne m’attendais pas à ce que le PEP et le message de Prem Rawat touche aussi vite le cœur des participants. Mais l’effet a été si flagrant, si concret, que j’ai même vu des changements physiques chez eux.

Après la première séance, l’une des trois bénévoles de notre équipe m’a confié qu’elle avait été émue aux larmes. C’était la première fois qu’elle apportait son concours au PEP.

Welcome Veterans photoVoici deux témoignages d’anciens combattants qui nous ont autorisés à publier leurs commentaires :

« Je suis très bouleversé, très touché. J’ai appris ce soir que ma façon d’appréhender les choses m’empêchait de profiter de la vie. J’ai toujours cherché quelque chose qui me rendrait heureux. J’aurais aimé qu’on me parle de ça quand j’étais plus jeune.
Ça aurait tout changé. Je suis en train de m’ouvrir. Lorsque vous vous êtes verrouillé, ça fait mal ; et j’ai dépensé beaucoup d’énergie pour le rester de peur de ce qui se passerait si je m’ouvrais. J’étais à la recherche de ce dont parle Prem Rawat. Je l’aime vraiment beaucoup. J’ai besoin de cette chose-là. »

« Quelques jours avant le premier atelier, j’ai réalisé que je pouvais être comblé. J’ai compris le message.
Je me souviens avoir cru qu’une voiture allait me rendre heureux. Mais ça n’a été le cas qu’un très court moment. Il y a quelques années, quand je me suis retrouvé à la rue, j’étais très mal et je culpabilisais pour tout. La vidéo m’a fait comprendre que je pouvais être heureux.

Je comprends aujourd’hui ce que cela veut dire et la différence entre ressentir et analyser. Parfois, ce qu’on pense qui va nous combler nous fait du mal. Par exemple, vous pensez que quelqu’un est beau, alors qu’il est vraiment pourri à l’intérieur. J’ai déjà vécu ça, et ça m’a fait beaucoup souffrir. Lorsque ça arrive, je construis un mur pour me protéger de cette douleur. Puis je me remets à tout analyser. Ce qui ne mène nulle part. Ce soir, j’ai appris à être à l’écoute de mon cœur sans chercher à analyser ce qui va me combler. Ce qui me guide pour aller vers mon bonheur, c’est ce que je ressens. »

Les anciens combattants regardant la télévision.

Comme je le disais, nous sommes des débutants dans la présentation du Programme d’éducation pour la paix. Je ne suis pas un vétéran, et mes références sur le sujet sont limitées. Mais voir des êtres humains qui se sont blindés pour survivre, voir des êtres humains qui ont tant souffert être touchés par le message de Prem, voir des cœurs s’attendrir et retrouver l’espoir, est réconfortant. Cela m’a profondément émue.

Faire partie de ce programme est un honneur et un privilège. J’en suis très reconnaissante.

* Nouvelles directions.

 

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