Avec plus de quinze ans d’activité professionnelle dans les ressources humaines, Jyoti Singh a acquis une bonne expérience dans la gestion des personnes, des projets et du développement de programmes. Elle vit à Bangalore en Inde, où elle anime et coordonne les activités du Programme d’éducation pour la paix (PEP) dans son pays. Elle apporte également son soutien aux bénévoles qui organisent un PEP dans différentes régions du pays.
Aujourd’hui, il y a plus d’un milliard de jeunes dans le monde. Cela représente une force phénoménale. Si nous avons la moindre chance d’accéder à une culture de paix dans le monde, il faudra compter avec eux. Si l’on en juge par les réactions des étudiants ayant récemment participé au PEP dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur en Inde, c’est avec grand plaisir que je confirme leur enthousiasme pour la paix.
320 étudiants infirmiers ont participé au PEP organisé à l’Institut national pour les maladies mentales et les neurosciences (NIMHANS) de Bangalore, et voici ce qu’en a retenu l’un d’eux en regardant les conférences vidéo de Prem Rawat présentées dans l’atelier.
« Durant nos études d’infirmier, on nous apprend que le cerveau et la fonction cardiaque sont essentiels pour le corps humain. Après avoir suivi le PEP, j’ai été ravi d’apprendre de M. Prem Rawat que le cœur n’est pas seulement un organe, mais l’endroit où l’on peut ressentir la paix et la vraie joie. »
À l’Institut de Technologie de Sambrahn, environ 215 futurs ingénieurs et le personnel de l’établissement ont participé au PEP. Certains ont exprimé que le monde moderne est devenu plus petit, plus cohérent et plus performant, mais ils ont aussi parlé de leur crainte face à un monde de plus en plus fragmenté et agité. Dans les vidéos du PEP, Prem Rawat parle de la beauté de la vie humaine, du cadeau que représente le souffle et de la possibilité de combler sa soif de paix. Plusieurs participants ont reconnu que son message est plus nécessaire que jamais. À la fin de l’atelier, certains ont même offert de rejoindre notre équipe pour la suite.
À l’Université du Christ aussi, certains se sont portés volontaires. Le premier atelier avait démarré l’après-midi, mais les enseignants nous ont demandé de le déplacer le matin, « quand ils sont calmes et concentrés ». « Nous pensons que c’est une bonne façon de commencer la journée », a ajouté l’un d’eux. Nous nous sommes exécutés avec joie !
Les élèves du collège Animation Picasso, qui baignent dans la créativité et l’imagination, ont témoigné de l’ouverture d’esprit qu’ils avaient trouvée dans le PEP. « Ce qui est fort dans le message de M. Rawat, c’est qu’il n’appartient à aucune religion mais à l’humanité. Cela a renforcé ma confiance en l’humanité », a confié un étudiant.
« J’ai compris que c’est à moi qu’il revient de résoudre mes problèmes et de leur trouver une réponse. J’ai fait connaissance avec moi-même et j’en suis très reconnaissant », a poursuivi un autre.
Pour nous qui sommes bénévoles, voir ces transformations s’opérer dans la vie des jeunes est vraiment encourageant. Quand on vient présenter le PEP dans les universités, des étudiants nous disent : « Pourquoi nous proposer une éducation pour la paix ? On est en âge de faire la fête, pas de s’occuper de paix. » Mais au fur et à mesure que l’atelier avance, leur cœur est touché et leur façon d’appréhender les choses change. C’est beau à voir. Espérons que leur voyage vers cette paix intérieure sera leur plus grande fête.











