En Inde, la paix intéresse les hauts gradés de l’armée

Du 16 au 18 novembre 2014, la prestigieuse Indian School of Business d’Hyderabad a accueilli une conférence internationale intitulée « Paix, Prospérité et Progrès sur les mers » pour discuter des priorités concernant la paix et les problèmes maritimes affectant l’Inde et l’Asie du sud-ouest.

L’organisateur de la manifestation, le professeur Yoga Jyotsna, a souhaité la bienvenue à des membres du ministère de la Défense, des officiers de haut rang, dont plusieurs amiraux et agents de la sécurité aérienne.

Le Vice-Amiral Pradeep Chauhan, ancien officier général et commandant de l’École navale, a prononcé un discours inaugural devant un parterre de 350 délégués en faisant clairement le lien entre la paix individuelle et la paix nationale ou internationale après avoir posé la question : « En quoi le désir de prospérité économique, sociétale et matérielle de millions d’individus est-il à rapprocher des aspects intangibles de la paix universelle et de la bonne volonté qui font de nous des êtres humains ? »

141116_Hyderabad_VIP_mk_278Prem Rawat a ensuite demandé aux délégués de considérer la paix non pas comme une absence de guerre ou de violence, mais comme la découverte par les individus de leur propre paix. Si un assez grand nombre de personnes étaient en paix, cela aurait un effet sur l’espèce humaine en général, et apporterait un changement concret au niveau du bien-être de l’humanité.

Il a souligné le fait que nous savons fort bien mettre en exergue nos différences et ce qui nous divise mais bien peu trouver ce qui nous unit. Il illustra son propos par une observation faite durant ses quarante années de voyages à travers le monde : quelle que soit la langue que nous utilisons pour nous exprimer, nous parlons des mêmes choses. Si nous nous focalisions sur nos similitudes, nous pourrions amener les gens, les sociétés et les pays à mieux s’entendre.

Un rapport intitulé « Coût économique de la lutte contre la violence » et publié récemment par l’Institute for Economics and Peace, mentionne que le coût du manque de paix dans le monde s’élève à 9,46 milliards de dollars américains chaque année, soit 11 % du produit national brut mondial. Une réduction de 2,5 % des dépenses globales liées à la violence financerait tous les objectifs du millénaire pour le développement, à savoir l’éradication de l’extrême pauvreté, l’approvisionnement en eau potable, la généralisation des installations sanitaires et un accès à l’éducation primaire pour les plus pauvres du monde entier.

Prem Rawat a indiqué que si la cupidité est source de grands déséquilibres qui empêchent de juguler une paupérisation toujours plus grande, la paix pourrait mettre fin à cette apparente fatalité. Pendant les jours qui suivirent, les délégués ont continué à explorer les liens qui existent entre la paix et la recherche de la prospérité et d’une plus grande sécurité sur les mers.

 

 

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