Annelies Bertsch (à droite de Marielle Comeau sur la photo) est une bénévole du Programme d’éducation pour la paix (PEP) au Canada. Dans ce blog, elle nous raconte comment s’est passée leur présentation du PEP lors du Symposium national sur la justice réparatrice.

Deux Canadiennes venues des extrémités du pays – Victoria et Montréal – se sont rencontrées à mi-distance pour une belle aventure et ont participé au Symposium national annuel sur la justice réparatrice qui se tenait à Saskatoon, dans la province de Saskatchewan, en tant que déléguée et présentatrice du PEP.

« Au cours de ces deux journées bien remplies, nous avons rencontré des personnes de grande qualité et expérimentées, faisant preuve d’un engagement maximum dans le domaine de la justice réparatrice auprès des personnes et des populations des quartiers affectés. Ce fut donc aussi pour nous une occasion unique d’apprentissage et de partage.

Nous avions une heure et demie pour notre présentation, voici comment nous l’avons déroulée.
Après une brève introduction sur le PEP, nous avons projeté une vidéo de 10 minutes, Peace on the Inside (La paix à l’intérieur). Nous avons ensuite répondu aux questions.

Durant la deuxième partie, nous avons présenté un atelier du PEP sur le thème du choix. Les neuf délégués du symposium qui l’ont suivie ont échangé des propos d’une grande profondeur et nous ont paru très impressionnés par la séance.
Cinq d’entre eux ont réclamé une copie du documentaire Inside Peace (La paix de l’intérieur) qui montre le retentissement du PEP sur des détenus texans en cours de réinsertion. Parmi les participants se trouvait le surintendant de la division scolaire de la bande indienne du Lac La Ronge. Sur notre stand, ils ont emprunté des brochures et des stylos, portant l’adresse du site internet, ainsi que des cartes de visite.

Il y avait une importante délégation de personnes des Premières Nations*, ce qui a indubitablement participé à l’ambiance chaleureuse comme à la teneur même du symposium. Le présentateur, Simon Bird, était l’un d’eux. Doté de beaucoup d’humour, il enseigne avec succès et de manière ludique la langue Cree en ligne. La conférencière principale, Waneek Horn-Miller, mohawk et athlète olympique, a fait le récit incroyable de sa vie. Son histoire rendait hommage à sa mère, une femme à forte personnalité qui lui a transmis son élan de vie. Le chef Cadmus Delorme, âgé de 35 ans, issu lui aussi d’une Première Nation, les Cowessess, a également raconté son histoire et partagé ses réflexions avec beaucoup de passion, d’intelligence et d’humour.

Nous avons eu d’autres contacts intéressants, notamment avec :

• un jeune travailleur social auprès de Street Culture, une association pour les quartiers à Regina,

• l’adjoint du vice-ministre de la Justice du gouvernement de la province de Saskatchewan,

• des bénévoles de la justice réparatrice de Kamloops, en Colombie-Britannique,

• des délégués du système correctionnel du Québec,

• et le père André, qui travaille dans la réinsertion des membres de gangs au Saskatchewan.

Le PEP possède un tel niveau de qualité que ce fut un honneur pour moi de le représenter et de constater l’impact du programme sur les participants lorsqu’ils le regardent, l’écoutent et réagissent de manière aussi positive. Merci à tous les donateurs, bénévoles et autres personnes qui soutiennent l’éducation pour la paix ! »

Regarder l’introduction au PEP et en savoir plus :

* Peuples autochtones canadiens (Amérindiens du Canada).

 

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