Ou comment lever des fonds en vidant ses placards. Un récit de Laurence Swift.
Par un beau week-end ensoleillé de ce mois d’août, le garage et le jardin de mon ami Terry ont été le théâtre d’un vide-grenier à domicile inoubliable.
Comment lever des fonds pour TPRF, j’y pensais depuis près d’un an et j’en ai parlé à certains organisateurs chevronnés de TPRF. J’ai proposé l’idée à des amis qui, comme moi, ont à cœur de soutenir l’action de cette fondation.
L’enthousiasme était là, une équipe s’est formée, il ne manquait que l’endroit propice au projet : c’est là que Sara, qui fait partie de l’équipe, a rencontré Terry dans la salle d’attente d’un médecin. Elle lui parle de son idée. Sans trop savoir dans quoi il s’embarquait (nous non plus d’ailleurs !), Terry s’est joint à nous et a proposé sa maison pour la réalisation du projet.
Les courriels ont vite circulé parmi nos amis et connaissances et, de toutes parts, sont arrivés des offres d’aide et des objets à vendre. Trois personnes ont gentiment mis leur maison à notre disposition pour entreposer les articles en attendant, tandis que quatre autres nous prêtaient des camionnettes et proposaient leurs services. Au final, une cinquantaine de personnes ont donné des meubles, des œuvres d’art, des vêtements, des livres, des bijoux, des articles de sport, du matériel médical, des outils de jardinage, divers appareils, et tout ce qu’on peut imaginer. Comme si ces gens avaient enfin trouvé une bonne raison de se débarrasser de toutes les choses auxquelles on tient trop pour s’en défaire !
Plus la date approchait, plus les articles s’entassaient chez Terry. Avec quelques autres, ils n’ont vraiment pas ménagé leur temps pour classer, suspendre, étaler chaque article et en marquer le prix. On a aussi mis des annonces dans les journaux du coin, sur les sites de “Craiglist” et de “ nextdoor.com ” ; on a distribué des tracts et un graphiste professionnel a dessiné des pancartes qu’on a installées dans les rues avoisinantes.
La vente a même commencé plus tôt que prévu avec une dame qui s’est présentée quelques jours avant, alors que nous mettions les objets en place. Elle est repartie avec quelques articles sans même marchander dès qu’elle a appris que les recettes étaient destinées à aider une fondation au Népal. Son mari est Népalais et elle a été très touchée par la vidéo sur l’action de TPRF en faveur des victimes du tremblement de terre.
Une autre dame nous avait aussi appelés quelques jours auparavant après avoir vu l’annonce sur Craiglist d’un beau mobilier de salle à manger à vendre. Elle non plus n’a pas voulu négocier le prix quand on lui a parlé de TPRF et de l’aide apportée au Népal. Ayant adopté un petit Népalais, elle fut très émue et a confié qu’elle regrettait de ne pas avoir entendu parler du vide-grenier plus tôt pour apporter des objets.
Le premier jour, douze bénévoles sont venus nous prêter main-forte. Plus qu’un vide-grenier individuel, c’était un mini marché aux puces ! Ça a été la fête autant pour les clients que pour les bénévoles : ça se voyait à nos sourires.
Le dimanche, on a décidé de donner un jouet ou un livre à chaque enfant qui se présenterait. Certains semblaient avoir été traînés de force par leurs parents, mais ils sont repartis tout sourire avec leur cadeau.
Deux belles journées passées à accueillir et à rencontrer des gens, les aider à trouver ce qui pourrait leur plaire, à recevoir des centaines de billets de 1 dollar, sans parler de l’ambiance qui régnait et de la chance de pouvoir présenter TPRF à tous ces gens ! Pas mal d’entre eux ont dit qu’ils avaient bien aimé notre démarche et le travail de TPRF, emportant des brochures chez eux pour en apprendre plus sur la Fondation.
Au niveau des chiffres aussi, ce fut une réussite : 5 200 $ collectés pour TPRF ! Nous tenons à remercier tous les participants, sans oublier bien sûr TPRF et son fondateur, Prem Rawat, qui nous inspire à promouvoir la cause de la paix, de la dignité et de la prospérité dans le monde.











